Perdrix-Lasouche
L' équipe

D’où venons-nous ?

Pour nous, le vin a été longtemps une passion, un plaisir… Le vin, les visites dans le vignoble, les rencontres avec les vignerons, tout cela s’est petit à petit insinué dans nos esprits. Et dans notre réflexion…

Notre place est-elle en ville ? Derrière un bureau ?

Le simple fait de se poser la question nous a donné la réponse ! En 2016 c’est décidé, nous laissons tout tomber et quittons la capitale pour reprendre un tout petit domaine d’à peine 6 hectares sur les contreforts des Cévennes.

    Bien qu’ayant travaillé dans des instituts d’études, ma formation première est une formation littéraire universitaire durant laquelle je me suis spécialisé sur Flaubert et les adaptions cinématographiques de ses œuvres. Le monde littéraire n’est pas éloigné du monde du vin. Le vin est par essence un objet culturel et pas seulement au premier sens du terme. Ne parle-t-on pas de vins d’auteurs ?

  Cécile a toujours baigné dans ce monde culturel. Issue de la presse écrite et de la librairie, elle s’est ensuite tournée vers le cinéma comme scripte et assistante de production. Elle a ainsi participé aux tournages de plusieurs courts et longs-métrages tant du côté technique et artistique que du côté logistique.

Notre philosophie

Bien qu’issus d’un autre environnement, notre passion du vin a rapidement pris le dessus et très vite, ce qui semblait un handicap, est devenu une force.

En effet aucun savoir dogmatique, aucun préjugé, aucun a priori culturel ne s’est interposé entre nous et le vin. Aucune « culture du vin » qui aurait pu nous empêcher d’en saisir sa réalité.

C’est ainsi qu’il nous est apparu comme une chance de ne pas avoir à penser « une idée » du vin mais de tout simplement le faire, en le désirant, en l’imaginant.

Le vin ce n’est pas presser du raisin, obtenir un jus et le mettre en bouteille. Il faut l’envisager au sens étymologique du terme : lui donner un visage. Un visage qui nous ressemble pour élaborer un vin comme une autobiographie, au-delà des jugements préconçus et hors des sentiers battus.

C’est une chance de pouvoir mêler la grande histoire du vin à sa propre histoire. Une chance de faire coïncider le temps de l’Histoire au temps de sa subjectivité car, après tout, le vin a un passé qu’il a concentré et qu’il libère dans le verre. Un passé géologique comme climatique. Toute production concentre l’esprit du temps.  

Cécile et Frédéric